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La législation oblige désormais les entreprises à s’intéresser à leur impact environnemental et à la pratique d’achats responsables.
Au-delà de leur caractère obligatoire et souvent difficile à mettre en place, les achats responsables ont aussi leur lot d’agréments.
En effet, la pratique d’achats responsables permet à une entreprise de bénéficier de 15 à 30 % en moyenne d'augmentation mesurable sur sa valeur.
De plus, les coûts liés à l’approvisionnement peuvent être réduits de 9 à 16 % (Source Ecovadis).
Ces bénéfices feraient presque oublier le caractère impératif des achats responsables…
Mais pour les pratiquer réellement, encore faut-il comprendre le sens de ce terme.
Concrètement, comment définit-on un achat responsable ?
Selon l’Afnor, c’est « un achat de biens ou de services auprès d’un fournisseur ou d’un prestataire sélectionné pour minimiser les impacts environnementaux et sociétaux afin de favoriser les bonnes pratiques en termes d’éthique et de droits humains »
De cette définition, on en déduit que pour parler d’achats responsables, trois critères fondamentaux sont à respecter : l’environnement, l’économie et le social.
Et souvent face au manque de traçabilité des produits, aux coûts supplémentaires que les achats responsables engendrent ainsi qu’à la pression des délais, comment réussir simplement à mettre en place une telle démarche ?
Grâce à l’IA
En ce moment, tout le monde en parle, et à en croire les “on dit”, c’est la solution à tous les maux.
Peut-elle vraiment aider les fonctions achats à optimiser les 3 aspects définis par l’AFNOR pour pratiquer des achats plus responsables ?
C’est ce que nous allons vous démontrer dans cet article.
Premier critère, l’IA appliquée à l’environnement
L'impact environnemental des activités humaines est une préoccupation importante pour les consommateurs mais encore plus pour les entreprises.
En cas de non-respect des obligations, elles peuvent se voir sanctionnées par l’Etat via des pénalités financières, la révocation de licences dans les cas les plus extrêmes ou encore des restrictions opérationnelles.
Heureusement pour les entreprises, l’IA contribue à minimiser leur impact environnemental.
Effectivement, elle offre plusieurs possibilités pour atteindre cette finalité :
Premièrement, par l’analyse des données complexes sur les cycles de vie des produits.
L'IA va identifier les étapes les plus polluantes pour suggérer des alternatives plus respectueuses.
Par exemple, elle va recommander l'utilisation précise et concrète de matériaux recyclés ou biodégradables dans la production afin de réduire les déchets et la consommation de ressources naturelles.
L’IA peut aussi aider aux achats responsables par l'optimisation des chaînes d'approvisionnement.
Pour se faire, elle va calculer les itinéraires de livraison les plus efficaces ou choisir les fournisseurs les plus proches de vous.
Le résultat ? La minimisation des distances parcourues et donc des émissions de gaz à effet de serre.
D’autre part, afin d’éviter le surstockage et le gaspillage, l'IA peut également prévoir avec précision la demande des consommateurs.
Ainsi, l’entreprise passera le bon volume d’achats pour produire uniquement ce qui est nécessaire.
Donc grâce à l’IA, il est possible de réduire son impact environnemental en se basant sur des résultats solides. C’est loin d’être du hasard et cela vous permet de réduire la part d’incertitude afin de pratiquer plus sereinement les achats responsables.
On valide le critère environnemental mais qu’en est-il pour l’aspect économique ?
L’IA se montre-t-elle aussi performante ?
Le second critère pour les achats responsables, l’aspect économique
Aucune difficulté en vue, l’IA n’est pas en reste pour répondre à l’enjeu économique des achats responsables.
En effet, par la prise en compte du coût initial, de la durabilité et de l'impact à long terme des produits et services, elle va fournir une analyse du rapport qualité prix.
Plus qu’utile, ce rapport va permettre de révéler des options qui, à première vue considérées comme plus coûteuses, sont en réalité plus économiques sur la durée grâce à leur durabilité plus importante ou leur impact environnemental inférieur.
D’autre part, l'IA facilite une gestion plus stratégique des stocks par la prédiction des tendances de consommation, ce qui, là aussi, a un impact économique intéressant.
Grâce à son aide, vous pouvez mieux ajuster vos achats pour réduire les coûts liés au stockage excessif.
Enfin, l'automatisation des processus permet de réduire les erreurs humaines et d'optimiser le temps de travail, ce qui se traduit par une diminution des coûts opérationnels. Cette efficacité offre aux entreprises d’allouer leurs ressources à des initiatives de développement durable qui vont favoriser des pratiques d'achat plus responsables.
En bref, l'automatisation contribue à une économie plus verte et plus frugale, à condition d’être alignée sur les principes de la responsabilité sociale des entreprises.
Mais qu’en est-il du dernier critère ?
Avec l’IA, le critère social des achats responsables est lui aussi respecté
Avec l’aide de l’IA, les acheteurs ont une vision précise des pratiques éthiques des entreprises et vont favoriser dans leurs choix de fournisseurs, ceux qui possèdent des valeurs communes aux leurs telles que des conditions de travail équitables ou la lutte contre la discrimination par exemple.
Pour cela, l’IA analyse des données de diverses sources comme les rapports d'audit des fournisseurs, leurs rapports RSE, les médias sociaux, des sites web ou encore les actualités.
En plus de son analyse, l'IA peut également surveiller les chaînes d'approvisionnement en temps réel.
Le bénéfice ?
L’identification rapide des problèmes éthiques ou sociaux qui nécessitent une intervention.
Vous voulez tester cette approche au sein de votre entreprise avec vos propres données ?
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